Apostat Kabyle AK

Crimes d'honneur - 1/8 - Selon une étude, les adolescents jordaniens pensent que les "crimes d'honneur" sont justifiés. 

Je vais consacrer quelques posts aux "crimes d'honneur" commis au nom de l'islam, à cause du gourou Mahomet et de son incroyable complexe de jalousie et de "pureté" de la femme musulmane, qu'un simple regard suffit à "souiller".

La raison de ces articles est que c'est une pratique qui devient courante en Europe, comme le révèle Le Monde.fr. Particulièrement en Allemagne, mais toute l'Europe de l'Ouest est gangrénée par le "phénomène". Mais comme partout, les bien-pensants ne lient pas ces meurtres à l'islam, à l'exemple de la France, où les médias et les dirigeants les considérent  comme de simples fait divers. 

Les jeunes filles sont généralement emmenées de force dans le pays d'origine de leurs parents et ne reviennent jamais car elles finissent éventrées dans une poubelle, ou  brûlées et enterrées. Pratique qui vient renforcer l'implantation de la charia en Occident, aussi bien dans les esprits que dans les faits. L'égorgement rituel ne soulève plus aucune indignation en Europe, et dans quelques temps, les "crimes d'honneur" passeront pour des faits habituels. 
Je suis toujours très étonné par la capacité des Européens à tout encaisser sans broncher, étonné par leur facilité d'adaptation et par leur passivité. En dehors de quelques patriotes de la vieille école, qui par ailleurs passent pour de dangereux extrémistes, pas ou peu de réaction, et surtout, personne n'ose mettre ces crimes sur l'idéologie meurtrière, sanguinaire et inhumaine qu'est l'islam. 

Bivouac ID : Paix, amour & tolérance en Jordanie

Les adolescents jordaniens pensent que les "crimes d'honneur" sont justifiés, selon une étude. 

A l'attention toute particulière d'un commandant de bord d'Air France qui se reconnaitra: quand il fera des découchés à Amman, il pensera forcément à cet article.

La croyance selon laquelle les prétendus "crimes d'honneur" sont justifiés est encore fréquente chez les adolescents jordaniens, c'est une étude de l'Université de Cambridge qui le révèle. L'étude, faite par des chercheurs de l'Institut Universitaire de Criminologie, a constaté que près de la moitié des garçons et une fille sur cinq interrogés dans la capitale, Amman, pensent que tuer une fille, une sœur ou une femme qui a "déshonoré" ou "fait honte" à sa famille est justifiée. 

"Les chercheurs ont interrogé plus de 850 étudiants, et ont constaté que les attitudes bienveillantes à l'égard des crimes d'honneur sont beaucoup plus fréquentes chez les garçons adolescents ayant un faible niveau d'éducation", selon une déclaration, qui ajoute que les résultat de la recherche ont été publiés dans la revue de criminologie Aggressive Behavior.

"Surtout, l'étude a révélé que ces attitudes troublantes n'étaient pas liées à des croyances religieuses. Entre 15 et 20 femmes meurent pendant les prétendus "crimes d'honneur" chaque année dans le royaume arabe [de Jordanie], malgré les efforts du gouvernement pour lutter contre ces crimes.

Les principaux facteurs à l'origine de ces crimes sont "des visions du monde patriarcal et traditionnel", l'accent placé sur la vertu des femmes et une croyance plus générale que la violence contre les autres est moralement justifiée", selon l'étude (1).

"Nous avons constaté des minorités substancielles de jeunes filles, bien éduquées et même d'adolescents irréligieux (2) qui considèrent les crimes d'honneur moralement justes, suggérant un large consensus de la part de la société pour cette tradition", a déclaré le professeur Manuel Eisner, qui a dirigé l'étude.

Au total, 33,4 % de tous les répondants, sont "d'accord" ou "fortement d'accord" avec les situations illustrant les crimes d'honneur.

"Les garçons sont deux fois plus enclins à soutenir les crimes d'honneur: 46,1 % des garçons et 22,1 % des filles sont d'accord avec au moins deux situations données pouvant amener à commettre des crimes d'honneur".

L'étude dit également que 61 % des adolescents des plus bas niveaux scolaires ont montré des attitudes favorables envers les "crime d'honneur", par opposition à seulement 21,1 % de ceux dont au moins un membre de la famille possède un diplôme universitaire.

Et 41,5 % des adolescents ayant un grand nombre de frères et sœurs approuvent au moins deux situations de "crimes d'honneur", alors que ce n'est le cas que pour 26,7 % des adolescents de familles qui ont moins d'enfants.

"Bien qu'une législation stricte ait été introduite (3) - en dépit des craintes conservatrices - le soutien culturel à la violence contre les femmes est resté généralisé", selon cette étude.

Assassiner est punissable de mort en Jordanie, mais dans les "crimes d'honneur", les tribunaux peuvent commuer ou réduire les peines, en particulier si la famille de la victime demande la clémence (4).


Question posée aux musulmans: pourquoi avoir instauré le "crime d'honneur", basé sur vos croyances et votre dogme, alors que votre livre de référence ne cite pas une seule fois ce mot HONNEUR ?


(1) L'évidence est bien entendue niée et l'accent mis sur le "patriarcat" et sur la "tradition", qui encore une fois, à bon dos! Comme si les "crimes d'honneurs" n'avaient rien d'un acte religieux, exactement le même discours que pour l'excision, le voile, le djihad, etc.
(2) Sic! Comment peut-on être "irreligieux" en terre d'islam? Ces scientifiques devraient nous l'expliquer, puisque les 57 pays membres de l'OCI ont tous inscrit dans leurs constitutions l'islam comme religion d'Etat. 
(3) Si "tradition il y a, elle est dans l'attitude des juges qui, dans la plupart des cas et alors que la loi punit en théorie les auteurs de ces sauvageries, infligent des peines symboliques aux meurtriers, quand ils ne ressortent pas libres des tribunaux!
(4) Incroyable mais véridique! Qui est la famille de la victime dans un crime d'honneur? Les meurtriers eux-mêmes. Kafka n'aurait jamais osé imaginer une situation pareille.


Source: American Infidels